Entrepreneur dans l’âme
Je suis un entrepreneur dans l’âme : j’ai créé ma première entreprise en 2012, à 23 ans. J’étais traducteur, à l’époque. Et déjà animé par la volonté de faciliter la communication. J’avais cette conviction chevillée au corps : faciliter le dialogue entre les cultures, c’est œuvrer pour la paix. J’étais jeune et un peu idéaliste, mais j’ai changé : je suis moins jeune.
Cette première vie professionnelle a été l’occasion de m’engager dans des collectifs, et notamment d’être élu pour un mandat bénévole de trois ans à la direction du syndicat français des métiers de la traduction (la SFT, comme Société française des traducteurs). Cette formidable expérience m’a aussi montré combien les différends et les conflits sont monnaie courante dans les collaborations, alors même que des motivations profondément altruistes et positives nous animent.
Mon rapport au conflit
Mais je dois vous faire une confidence : je n’ai jamais compris les conflits. J’ai toujours eu l’intuition que c’était du gâchis, qu’on aurait pu faire autrement. Ne sachant pas comment faire autrement, je me suis passionné pour les sciences sociales : sociologie, psychologie. Je pensais que comprendre l’humain m’aiderait à comprendre les conflits.
Fin 2019, je découvre la médiation, et c’est une révélation. Je trouve enfin une piste pour répondre à mes questions. Je me forme, et je deviens officiellement médiateur en juillet 2021.
Au vu de mon parcours, mon positionnement me semble évident : je m’adresserai aux associé‧es. Pour les aider à gérer leurs conflits, mais aussi à les prévenir. Car c’est une autre de mes convictions : le meilleur conflit est celui que l’on parvient à éviter. Éviter un conflit, ce n’est pas le mettre sous le tapis, mais bien traiter les causes profondes avant que le conflit n’éclate.
J’aime accompagner les personnes qui traversent un conflit. Découvrir sans cesse de nouvelles situations, de nouvelles personnes. Découvrir la richesse humaine et la diversité des points de vue. J’aime surtout cette sensation que je ressens quand deux personnes qui ne se parlaient plus quittent mon bureau en se souriant.
Créer du lien
Je suis moins jeune qu’en 2012, mais tout autant idéaliste. Je crois toujours que la communication a le pouvoir de changer le monde. Que la communication peut être porteuse de solutions durables et pérennes quand elle est franche, sincère et authentique. Quand elle dit ce qui va comme ce qui ne va pas. Quand elle permet d’aller au-delà des préjugés, au-delà des différences culturelles et au-delà des désaccords.
Cette communication, je la vis dans la musique, dans des séances endiablées de jeu de rôle et de jeu de société avec mes proches et dans des engagements associatifs qui me tiennent à cœur. Je la porte aussi au quotidien dans mon travail. Pour la faire vivre aux personnes que j’accompagne chaque jour.
C’est tout le sens de mon engagement professionnel : rétablir la communication, redonner du sens pour recréer du lien.